31, January 2020
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Alors que JP Gorges et son équipe sont en campagne, les Chartraines et Chartrains s’exaspèrent de sa gestion du vélo dans la ville.
138 millions d'€, c’est le coût annoncé du futur projet pharaonique du pôle gare voulu par M. Gorges. Et pourtant, bien que la coûteuse place en béton devant la gare soit opportunément en fin de réalisation à quelques semaines du 1er tour, les utilisateurs de vélo restent la dernière roue du carrosse.
Le garage à vélo existant, très utilisé, est fermé le 20 janvier. Une affiche (ci jointe) indique son déplacement “de façon définitive sur la partie droite du bâtiment voyageur”. Et de préciser “pour les vélos restants à l’intérieur comme à l’extérieur, les antivols seront sectionnés et les vélos stockés à la Maison du vélo”. Tous croient alors qu’un nouveau garage à vélo ouvrira dès lors, en remplacement de celui fermé. Il n’en est rien.
A cette information, s’ajoute un arrêté du Maire signé le 11 décembre (ci joint) qui interdit le stationnement des vélos et des deux roues sur le mobilier urbain du quartier de la gare du 11 décembre au 29 février. Aucune solution sécurisée n’est donc offerte aux Chartrains en cette période de travaux !
Monsieur le Maire souhaite faire place nette et se fiche de savoir où doivent être stationnés les vélos des Chartrains qui viennent quotidiennement prendre le train !
Interpellé sur les réseaux sociaux par une cycliste au sujet des vélos attachés sur les quelques supports vélos restant et qui sont pillés en pleine journée (photo ci jointe), Monsieur Gorges précise qu’un nouveau garage est disponible… même si personne ne le trouve et que La Maison du Vélo nous précise dans un mail du 28 janvier que lPole Gare : du béton mais pas de vélos !‘abri sera remonté dans un délai de deux à trois semaines.
Cet exemple démontre la politique de la majorité actuelle : priorité au béton et aux projets délirants, cela au détriment de la qualité de vie du quotidien.
D’ailleurs, Monsieur le Maire le répète régulièrement dans ses réunions publiques de campagne : il n’est pas utilisateur du vélo, et quand il lui arrive de le prendre, il roule sur les trottoirs (chose interdite par le code de la route et passible d’une amende de 135€).
Monsieur le Maire est fier de la réalisation de “pistes cyclables” aménagés sur des “trottoirs épais” et privilégiant la cohabitation des cyclistes et des piétons. Ainsi, la ville de Chartres s’enorgueillit de lignes blanches tracées sur les trottoirs comme pistes cyclables qui, comme sur l’avenue Maunoury, ne permettent pas le croisement d’un vélo et d’une poussette sans frôler l’accident quotidien. Sans oublier les contresens autorisés en basse ville, sur des voies médiévales de faible largeur, totalement inadaptées, rendant la pratique extrêmement dangereuse même pour les cyclistes les plus chevronnés.
Chartres Ecologie défend une ville 100% vélocompatible et l’installation de pistes cyclables sûres et adaptées dans un espace distinct de celui des piétons et des voitures. Chartres Ecologie installera des garages à vélos sécurisés dans tous les quartiers.