20, March 2021
20 mars, à 15h30, au jardin botanique, les élus et des membres de l’association Chartres Écologie sont venus à la rencontre des habitants.
L’aménagement du quartier était au cœur des échanges. Sur plusieurs projets, les habitants ont pointé leur désaccord et l’absence de concertation dont font preuve les élus de la majorité chartraine :
- Projet de démolition d’une maison rue des Petites Filles Dieu et de reconstruction d’immeubles sur un terrain présentant des risques conséquents liés à de vastes marnières…
- Projets de construction d’immeubles sur l’ancien parking de la Clinique Bon Secours,
- Projet de réhabilitation de la clinique en logements, à l’aspect architectural particulièrement discutable,
- Projet immobilier sur le terrain « Tuvache » très dense,
- Site du Moulin des Graviers ayant brûlé il y a une dizaine d’années : il est impossible de savoir quel est le projet de l’équipe municipale alors qu’une Déclaration d’Utilité Publique visant une expropriation a été déposée au nom de Chartres Métropole, motivée par des raisons de continuité écologique,
- Inquiétude quant à la densification envisagée sur le secteur de Bel-air ,en cours de dégradation, programmée par la majorité.
Ces projets, non concertés, non anticipés en matière de flux et d’impact sur le quartier, conduisent à une forte densification et à la disparition soudaine de jardins.
Les élus de la majorité répondent fréquemment aux habitants qu’ils ne peuvent s’opposer aux projets lorsqu’ils sont conformes au PLU (Plan Local d’Urbanisme).
Les élus de Chartres Ecologie indiquent que le PLU est très permissif, il ne fixe pas suffisamment de règles pour guider l’urbanisation. L’équipe municipale pourrait tout à fait mener une révision du PLU pour qu’il soit plus protecteur de l’identité des quartiers et du respect du cadre de vie : c’est de leur ressort.
Par ailleurs, il y a aussi la possibilité, sur un secteur, de créer une ZAC (Zone d’aménagement concerté) qui permet d’imposer des règles propres, de réfléchir à un projet global et cohérent et de conduire un processus de concertation du public.
L’aérodrome a également fait débat : les nuisances causées par les avions, certains très bruyants, sont conséquentes. Y a t-il des contrôles ? Là encore, les élus pourraient imposer des règles plus strictes : c’est de la compétence du conseil d’agglomération… qui a investi 10 millions d’euros dans la rénovation et l’agrandissement de cet aérodrome.
La question de la préservation des arbres est abordée : sur la ville, la majorité des arbres se situe dans les propriétés privées. Cela veut dire que, sans protection suffisante et adaptée par le PLU, tout peut disparaitre, avec les conséquences en matière de biodiversité, de paysage, de qualité de cadre de vie et sur le climat, surtout si on favorise la division des parcelles pour des constructions en 2ème rideau, ce qui est actuellement le cas.
Merci à tous les participants… les coordonnées se sont échangées pour des démarches à mener ensemble.
Rendez-vous le mois prochain : le samedi 17 avril, à 10h à l’entrée du marché de Chartres.