9, October 2024
Le siège de la « Cosmetic Valley », face à la cathédrale : un beau cadeau à l’industrie de la cosmétique.
Les « Pôles de compétitivité », labellisés par l’État, ont pour but d’accroître la compétitivité de l’industrie française et de favoriser la croissance et l’emploi. La « Cosmetic Valley » est le pôle de compétitivité pour la filière parfumerie-cosmétique depuis 2005. Soutenue de longue date par les collectivités territoriales, elle a établi son siège à Chartres.
M. Gorges a fait le choix de lui offrir l’ancien collège Jean Moulin, situé face à la cathédrale. On se souvient du déménagement compliqué de ce collège en 2019, de la répartition des élèves sur les autres établissements de l’agglomération avant que le nouveau collège ne soit prêt en 2020…
Avant même le départ des collégiens, un concours est lancé pour l’aménagement du site et, en 2019, le projet est confié à un cabinet d’architecte parisien pour livraison en 2023. Le budget prévu est de 8,3 M. d’€.
Mais le projet choisi par l’Agglomération s’avère d’une complexité de réalisation telle que le budget des travaux fait plus que doubler…
Marche arrière toute… La procédure est abandonnée mais pas le projet. Un marché de conception-réalisation est lancé en avril 2024. L’enveloppe financière prévisionnelle est maintenant de 14,3 M. d’€ et s’échelonne jusqu’en 2027.
S’il n’a pas, et heureusement…, la main sur la cathédrale, notre Maire-président veut mettre sa patte sur tous les alentours : abattre les arbres pour un parvis 100 % minéral, offrir un écrin de luxe à l’industrie de la cosmétique sans oublier le projet programmé de musée souterrain bétonné sous l’esplanade. Par contre, toujours pas de budget programmé pour rouvrir les jardins de l’évêché.
Un emplacement prestigieux, patrimoine public privatisé et 14,3 M.d’€ de travaux pour cette maison internationale de la cosmétique : si seulement des efforts comparables étaient faits pour les activités essentielles à l’avenir de notre territoire…