Pour réaliser des travaux démesurés et sans fin, le maire sortant emprunte au-delà du raisonnable. Ce qu’il appelle investissements n’est en réalité que le recours croissant à l’endettement.
D’où son idée d’intégrer un nombre considérable de communes dans Chartres Métropole (66 aujourd’hui, contre 7 en 2001), synonymes de recettes nouvelles. Sauf que cette solution s’avère insuffisante : la dette de Chartres Métropole atteint 250 millions d’euros en 2020 (126 millions en 2013).
Sans compter les dettes (plusieurs centaines de millions d’euros) de la douzaine de structures para-municipales et para-intercommunales (Chartres Développements immobiliers, Chartres Aménagement, Chartres Métropole Transports, etc.) garanties par la ville de Chartres auprès des banques.
Notre priorité absolue sera d’arrêter la spirale de l’endettement. Le risque de faillite est réel. Un état des lieux nous aidera à déterminer les projets d’investissement dispendieux qui seront annulés.
La survie économique de notre territoire en dépend.